Metz au miroir des écrivains.
Regards français et étrangers des origines à nos jours.
Sous la direction de Gérard Nauroy et de Christiane Pignon-Feller, Paraiges Editions, Metz, avril 2019 (39 €)
Nombreux sont les écrivains qui ont illustré par leur œuvre la ville de Metz, certains n’ayant pas manqué de la décrire et de nous en laisser une image d’autant plus précieuse qu’elle n’a cessé de se modifier à travers les siècles.
Ce livre est né d’un constat, l’absence d’un ouvrage consacré à la ville de Metz vue par les écrivains. Un travail collectif dû à la plume de quelque quarante membres de l’Académie nationale de Metz comble cette lacune. L’éventail est élargi à des écrivains d’autres horizons, allemands certes mais aussi anglais, suisses, luxembourgeois, belges, danois, polonais. Ainsi le lecteur trouvera-t-il dans ces pages, à côté de Philippe de Vigneulles, Rabelais, Bossuet, Madame de Staël, Chateaubriand, Balzac, Barrès ou Verlaine, des étrangers en nombre comme Casanova, Alexander von Humboldt, Mary Shelley, Charles Dickens Jr, D.H. Lawrence, Joseph Roth, et bien d’autres.
C’est ce regard d’écrivains venus d’ailleurs qu’il est intéressant de confronter avec celui de ceux qui sont nés ou ont vécu à Metz, francophones ou germanophones. Une place est réservée, à côté des grands auteurs reconnus, à de petits maîtres souvent fort oubliés mais dont certains, comme le pasteur évangélique allemand, Wilhelm Ludwig Steinbrenner, ou Ludwig Emil Grimm, illustrateur des contes de ses célèbres frères, ont su évoquer notre cité avec une précision, une richesse de détails, un sens du pittoresque et de la vie qu’on ne rencontre pas toujours chez les plus grands.
Plus d’une fois, des regards croisés et contrastés sur Metz sont mis en parallèle selon le vécu propre d’écrivains contemporains les uns des autres, en particulier pour la période de l’Annexion et des deux guerres mondiales, où des descriptions parfois opposées évoquent la ville, selon qu’on a le cœur du côté allemand ou français ou qu’on est déchiré de devoir choisir. Dans le déploiement des siècles, le lecteur verra la ville se transformer, prendre de nouveaux visages, et pourra confronter la cité d’aujourd’hui avec les étapes de son histoire à travers le temps.
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Actes du colloque De la Cité d'aujourd'hui à la Ville de demain
organisé conjointement par l'Académie nationale de Metz et l'Académie de Stanislas à Nancy le 23 mars 2019 à l'Hôtel de ville de Metz, Imprimerie Moderne, juin 2019. (10 €)
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Enjeux et perspectives pour l'aire urbaine Metz-Thionville, Bialec, août 2016 (5 €)
L'Académie a souhaité apporter, par ses analyses, une contribution au débat sur l'organisation de l'aire urbaine Metz-Thionville. Étrangère à tout parti pris politique ou idéologique, elle s'est attachée, par l'examen de plusieurs domaines importants de l'action publique, à évaluer les avantages à attendre et les éventuels inconvénients à éviter d'une structuration de cet espace à fort enjeu en une métropole telle que les lois récentes de réforme des collectivités locales l'ont créée, avec les compétences associées. Le document qui fait la synthèse de ces travaux fait apparaître que les avantages de la mise sur pied d'une telle structure intercommunale sur ce territoire semblent indiscutables.
Metz. De l'Allemagne à la France. Mémoires de la Grande Guerre, Gérard Klopp Editeur, février 2015 (31 €)
De 1914 à 1918, Metz n'est qu'à une vingtaine de kilomètres des premières lignes. Elle est l'une des villes importantes existant juste derrière le front ouest. Ainsi, elle est concernée à différents titres par les hostilités, même si cette situation n'est plus évidente de nos jours. Lorsqu'elles cessent, le retour dans le giron de la France a lieu dans des conditions souvent méconnues.
Désireux de faire connaître toutes ces particularités, des membres de l'Académie nationale de Metz se sont rassemblés à l'initiative de leur président, Gérard Nauroy, pour proposer au public un ouvrage ayant pour thème la Grande Guerre à Metz et dans sa région.
Évocation de Jean Cocteau à l'occasion du 50e anniversaire de sa disparition, Imprimerie centrale à Luxembourg, avril 2013 (5 €)
Dominique MARNY, vice-présidente du Comité Jean Cocteau, petite-nièce du poète :
Jean Cocteau, archéologue de sa nuit
Ioannis KONTAXOPOULOS, juriste et collectionneur, membre de l’Académie nationale de Metz :
Évocation des liens de Cocteau avec la Lorraine
Jean DEDIEU, architecte et collaborateur de Cocteau :
Artistes et verriers, de la Cathédrale à Saint-Maximin
Louis BRIERE, maître verrier, chef d’atelier :
L’atelier de Michel Brière à Levallois-Perret et les vitraux de Jean Cocteau à Metz
Jacques CAEN, membre de l’Académie nationale de médecine, membre d’honneur de l’Académie nationale de Metz :
Le sang du poète, Jean Cocteau. Un lustre : automne 1958 - automne 1963.
David GULLENTOPS, professeur à l’Université de Bruxelles, directeur des « Cahiers Jean Cocteau » :
Influences de la peinture dans l’oeuvre de Jean Cocteau
Philippe BOISSE, archiprêtre de Metz Centre :
La plastique d'une transhumance sacrée.
Emmanuel BOHLER, prêtre à l’église Sainte-Thérése de Metz :
Le poète et le cinématographe, ou comment rêver ensemble le même rêve
Jacques GRIESEMER, ancien décorateur de Théâtre :
Autour des décors de « Pelléas et Mélisande » à l’Opéra–théâtre de Metz
Metz et les Trois-Evêchés au temps de Belle-Isle, Bialec, janvier 2013 (25 €)
Figure majeure de l’âge des Lumières dans l’espace lorrain, Charles-Louis Fouquet, duc de Belle-Isle et maréchal de France, a laissé une forte empreinte dans la province des Trois-Évêchés dont il fut le gouverneur, et plus particulièrement dans sa capitale, Metz, qu’il s’employa à moderniser et embellir. À l’occasion du 250e anniversaire de la mort de Belle-Isle, survenue en 1761, trois sociétés messines – l’Académie nationale de Metz, fondée par le maréchal, Renaissance du Vieux Metz et des Pays Lorrains, ainsi que la Société d’Histoire et d’Archéologie de la Lorraine – ont proposé un tableau des Trois-Evêchés durant les deux premiers tiers du XVIIIe siècle. Elles ont également mené un inventaire de l’héritage de Belle-Isle dans le domaine de la vie intellectuelle et artistique et dans celui de l’urbanisme civil et religieux. Une manière, pour Metz, de célébrer celui qui qu’on a pu appeler « l’autre Stanislas ».
Metz. L'Annexion en héritage 1871 - 1918, Gérard Klopp Editeur, octobre 2012, réédition juillet 2017 (29,50 €)
Alors qu'un regard nouveau est enfin posé sur l'architecture de l'époque de l'Annexion (1871 - 1918), l'Académie de Metz a voulu aller plus loin, présenter des aspects inédits sur cette période. Des articles variés permettent de réviser la vision péjorative portée généralement sur ce demi-siècle, sa mémoire et son héritage qui rythment encore le quotidien de la ville.
Metz, véritable creuset culturel, ne fut-elle pas européenne avant l'heure ?
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Ney. Un Lorrain maréchal de l'Empire, Horace Cardon Editeur, mars 2012 (épuisé)
Dans le cadre du bicentenaire de la campagne de Russie de 1812, l’Académie Napoléon et l’Académie nationale de Metz ont choisi de rendre hommage au maréchal Ney qui en est le personnage emblématique.
La ville de Metz s’est immédiatement imposée comme étant le lieu où devait se dérouler l’hommage : c’est là que Ney a débuté sa longue et éblouissante carrière.
Cette carrière et son dénouement tragique sont connus, aussi il a semblé pertinent de s’intéresser surtout à sa jeunesse, à ces années où le caractère se forme, où les passions se développent, où les premiers actes de la vie préfigurent ceux de l’âge adulte. Il était aussi intéressant de s’interroger sur la réussite matérielle du maréchal, liée à sa carrière militaire, et sur le souvenir qui reste de lui à Sarrelouis, sa ville natale, et à Metz, où il fut hussard du roi.
Grâce aux travaux des huit intervenants du colloque de Metz, le 10 mars 2012, nous connaissons dorénavant mieux la jeunesse du maréchal Ney, ce Lorrain originaire de Sarrelouis, qui porta haut les couleurs de la France.
L'urbanisme, image du pouvoir, actes du colloque de la CNA, octobre 2010 (3 €)
En octobre 2010, le colloque annuel de la Conférence nationale des Académies des Sciences, Lettres et Arts a été organisé par l’Académie nationale de Metz pour célébrer son 250e anniversaire. Ce fut l’occasion, devant les représentants de trente et une académies, de rendre hommage au fondateur de l’Académie nationale de Metz, le maréchal de Belle-Isle. Mais cette rencontre permit aussi de s’interroger sur les rapports entre l’urbanisme et les pouvoirs, du XVIIIe siècle à nos jours, le maréchal de Belle-Isle ayant doté Metz de son premier plan d’urbanisme. Les 250 participants, venus de France, de Belgique, du Luxembourg et d’Allemagne purent ainsi découvrir l’originalité du patrimoine messin, de la cathédrale au Centre Pompidou-Metz, en passant par la place de la Comédie, la place d’Armes et la Nouvelle Ville. Les textes réunis dans ce volume donnent un éclairage nouveau sur le patrimoine architectural d’une ville-frontière à l’histoire tourmentée, mais où la diversité des apports culturels, la pluralité religieuse, la capacité d’intégration et l’appropriation du passé ont toujours nourri le dynamisme urbain.
Destins Huguenots. Du pays messin au refuge allemand. , Études éditées et présentées par Philippe Hoch, 2009. (20 €)
Lorsque le 22 octobre 1685 la terrible nouvelle de la révocation de l'Edit de Nantes fut parvenue à Metz, selon Jean Olry, témoin des événements, "on vit une étrange consternation ; on n'entendait que pleurs et gémissements d'un côté", que moqueries et insolences de l'autre". Dès lors, beaucoup de huguenots n'eurent d'autre dessein que de "se tirer hors de la ville et mettre leur conscience en repos dans les pays où reluisait encore le flambeau de l'Evangile".
Ainsi, dans les mois et les années qui suivirent la Révocation, Metz et son plat pays perdirent une grand epartie de leurs forces vives : quelque 3000 réformés se lancèrent sur les chemins de l'exil, dans l'espoir d'un Refuge ; la moitié d'entre eux firent route vers le Brandebourg où ils s'établirent. Accueillis sur ses terres par le Grand Electeur Frédéric Guillaume, comme ils le furent aussi dans d'autres Etats de l'Empire, les Réfugiés et leurs descendants prirent alors une part décisive au développement de leur nouvelle patrie.
Les études réunies dans ce volume, issues d'un colloque organisé par l'Académie nationale de Metz, mettent en lumière les faces douloureuses, mais aussi lumineuses à certains égards, d'une page de l'histoire religieuse et culturelle écrite entre la France et l'Allemagne.
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